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La qualif au mondial vue de l'ASA

Un moment de grande joie collective :

La qualif de l'équipe d'Algérie pour la dernière Coupe du Monde!

 

 

Les Algériens de la Loire ont dignement fêté la qualification de leur équipe de coeur / Crédit : lebuteur.com

 

 

La liesse avait conquis toute la Loire, ce mercredi soir de novembre 2009, après la troisième qualification de l’équipe nationale algérienne à une coupe du Monde. 

Au local de l’AS Algérienne du Chambon-Feugerolles, club de football de PHR, licenciés, dirigeants et sympathisants s’étaient rassemblés pour vivre l’exploit en direct.

A 52 ans, Seddik Bourhalfa, le sympathique président des Chambonnaires, fatigué mais heureux, n’en revenait toujours pas.

 

>> Vous avez vécu la troisième qualification des Fennecs algériens pour une coupe du Monde, mercredi soir. Que ressentez-vous ?
De la fierté et de la joie. En plus, c’est vraiment un groupe qui le mérite. Il y a tout dans cette équipe : du talent, de l’envie et des garçons qui jouent pour le maillot.

 

« Notre élimination en 82 me reste en travers de la gorge »

>> Quels souvenirs gardez-vous des deux précédentes participations de l’Algérie à la coupe du Monde, et notamment à votre élimination du Mondial 82 sur laquelle pèse encore de gros soupçons ?
Je me souviens surtout de la coupe du Monde 82 en Espagne. Mon meilleur souvenir restera cet Algérie-Allemagne que nous remportons 2-1 après avoir fourni une superbe prestation. Je me souviens des buts de Madjer et Belloumi comme si c’était hier.
Après, notre élimination, c’est certain, me reste en travers de la gorge (Ndlr : alors qu’un seul scénario pouvait éliminer l’Algérie de la coupe du Monde 82, l’Allemagne a battu l’Autriche 1-0, éliminant ainsi les Verts et qualifiant les deux « adversaires » du jour. Aujourd’hui encore, de forts soupçons d’arrangement pèsent sur la rencontre et la controverse reste vive). Pour autant, nous aurions pu nous qualifier avant en battant l’Autiche ou le Chili avec plus de marge. A la mi-temps, nous menions 3-0 face au Chili : cela aurait suffit.

 

 

>> Y a-t-il une comparaison possible entre la génération 82 et celle de 2009 qui a battu l’Egypte 1-0 mercredi soir ?
C’est le même talent, la même envie de défendre les couleurs de son pays. La seule différence réside dans le fait qu’en 82, tous jouaient en Algérie alors qu’aujourd’hui, la plupart des professionnels se sont expatriés.

 

« Deux qualifications : celle de notre pays de coeur et celle de notre pays d’adoption »

>> Comment avez-vous vécu le match de mercredi soir ?
Nous avons fait la fête au siège du club, avec plus de 200 personnes présentes. D’autres sont venues après, pour un concert de klaxons. La fête a duré jusqu’à la fin du match de l’équipe de France puisque nous avons célébré les deux qualifications : celle de notre pays de coeur et celle de notre pays d’adoption.

 

 

>> Qu’avez-vous pensé de la rencontre en elle-même entre l’Algérie et l’Egypte ?
C’était un match tendu, crispé. Les joueurs algériens avaient beaucoup de responsabilités sur les épaules et n’ont pas développé leur football. Mais seule la qualification comptait.

 

 

>> Le bus des Algériens caillassé à son arrivée en Egypte, des incidents en France et en Algérie après les matches : le football doit-il vraiment subir ces dérives ?
Non, c’est vraiment dommageable qu’il se passe des choses comme celles-là pour un match de foot. C’est honteux, inadmissible.

(propos recueillis en novembre 2009)